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WHO ARE WE ?

Be yourself; Everyone else is already taken.

— Oscar Wilde.

WordPress pour mon premier article m’a proposé cette citation d’Oscar Wilde : Be yourself; Everyone else is already taken. J’ai trouvé cette phrase paradoxale dans notre contexte actuel.

En réalité nous sommes dans une société de mimétisme. Notre société a créé plusieurs images, plusieurs catégories, plusieurs sentiers que nous choisissons d’emprunter. Et lorsque nous trouvons l’image à laquelle nous voulons correspondre nous nous taillons pour cette image là. Réfléchissons à ça. Nous naissons neutres sans réels aspirations. Le monde va nous proposer plusieurs voies. Ce que je trouve drôle c’est que même lorsque les personnes disent avoir tracé leur voie, c’est qu’en réalité ils ont choisie une voie : celle que personne n’a jamais emprunté. Mais ça reste une voie.

Donc au fond comment savoir qu’on est soi dans une société ou nous reproduisons des modèles qui nous plaisent ? Etre soi ce n’est pas manifester une singularité unique de façon globale. C’est plutôt accepter en toute conscience d’emprunter une voie et non subir une voie. Encore que le choix est parfois un luxe. Selon notre niveau d’instruction, d’argent ou l’endroit où l’on vit notre voie peut être presque déjà déterminé. Ferons nous le choix de la rébellion dans ce cas ? La rébellion est aussi une voie.

Personne n’est jamais vraiment unique en son genre. Quelque part nous partageons avec des personnes certains codes de pensées, certains codes langagiers ou vestimentaires ou encore comportementales. Nous sommes tous le monde en ce sens que nous appartenons à une catégorie. Même être inconventionnel est une catégorie. Quelque part notre yourself est déterminé par les besoins des ourselves. Mais on peut prendre plaisir à avancer sur la voie choisie. C’est peut-être ça être soi.

Mais, il faut rappeler que la vie est une quête perpétuelle de sa personne. Il faut apprendre à se détacher de l’image qu’on s’est construit de soi même. Il faut comprendre qu’on est des êtres évolutifs qui n’avons que la consistance des circonstances. Selon les événements très rapidement on peut changer de comportement pour nous adapter, pour survivre. Alors surgit une autre question : Comment savoir qui nous sommes quand on est sujet à des constants changements ?

THE JOKER OR THE TRUE HERO OF GOTHAM

« Lorsque nous sommes jeunes nous aimons les super-héros, mais adultes nous comprenons les méchants ». Je ne me rappelle plus trop sur quel statut j’ai lu cette phrase. Elle m’a bien fait rire. Car la vraie question est de savoir si le Joker présenté comme tel dans le film était-t-il un méchant ?

Cry me a river

Une mère souffrant de délires. Une enfance difficile et douloureuse. Un handicap mental. Le mépris et le rejet social. Telle est la recette pour obtenir un criminel du standing du Joker. Loin du génie du mal qui affronte constamment Batman, nous nous sommes retrouvés face à un être sur qui le sort semblait s’acharner. Que demandait-il ? Rien que du bonheur. Rien que tout ce que nous recherchons tous. Mais sa différence a fait de lui un pestiféré. Une personne que l’on regarde avec commisération. Qui n’existe que pour nous montrer que nous avons de la chance d’être bien portant. Nous sommes dans une société qui nous demande d’être uniques mais qui en réalité ne supporte pas la différence. Voyez-vous il y’a de ces différences qui dérangent. Qu’on ne comprends pas. Qu’on ne veut tout simplement pas côtoyé. Alors que fait-t-on ? On les ignorent. On les marginalisent. On les maltraitent. Puis après on s’étonne qu’ils décident de nous faire payer. Nous avons nourri la bête. Désormais acceptons d’être traqué.

C’est sûrement ce que je dirais si je me laissais aller à la tentative d’humanisation du Joker. Car là est tout l’enjeu du film. S’il est comme ça c’est à cause de…  c’est la faute de….

 Analysons de quelle manière nous en sommes venus à vouloir « comprendre » le Joker.

L’humanisation du monstre

Qu’il y’a-t-il de plus humain que la souffrance ? La faiblesse ? L’injustice ? La solitude ? Le rejet de tous ? Le sentiment de ne pas être à sa place ? Comment ne pas prendre en pitié un être qui a autant souffert ? Et c’est ainsi qu’on arrive à dire que l’on comprends les méchants. Parce qu’après tout c’est la faute des circonstances. Le Joker n’a été que la victime d’une mauvaise mère. La victime d’une société hypocrite et indifférente. Il est la victime de la méchanceté des autres. Je pourrais même dire que le Joker est un monstre que nous avons créé. C’est notre enfant. L’enfant de la société… C’est notre vilaine blague de fin d’année.

The Joker vengeur, pas un méchant

Une des choses subtiles qui ait été faites dans le film c’est qu’à aucun moment du film (nonobstant la fin) le Joker n’a tué une personne qui n’avait pas été « méchante avec lui ». Il ne s’en est pas pris à des innocents. Toutes les personnes qu’il a tué lui avaient fait du mal. Quoi de plus humain que de chercher à se venger des personnes qui nous ont blessé ? Le Joker n’a pas réellement été un méchant dans le film. Je me demande quelles auraient été les réactions si dès le début il s’était mis à tuer des enfants, des civils innocents. Le comprendrait-on toujours ? Fascinerait-t-il autant ? Soyons véridique….

Smile, happiness doesn’t count

Souvent, nous associons le bonheur au sourire. Ou encore la bonté du cœur, la gentillesse ou la sympathie au sourire. Pour être quelqu’un d’apprécié, de sympa il faut sourire. Pour être heureux il faut sourire. THE JOKER est la preuve que bien des sourires cachent des cœurs vides. Froids. Ou tout simplement malheureux. Être heureux va au-delà d’un sourire. C’est peut être tout simplement accepter sa nature. Arthur était malheureux car il ne pouvait être ce qu’il a toujours voulu être : THE JOKER. Lorsque le psychopathe, le génie du mal a fait son apparition il a arrêté de se battre contre lui-même . Ses sourires n’étaient plus factices. Il était heureux. On ne fait pas semblant d’être heureux. Et si on croit le faire on ne trompe qu’une personne en réalité et c’est nous. Stop faking smiles.

  Mais pour le bien de notre société si des personnes se sentent des pulsions meurtrières, prière de bien vouloir vous contrôler 😂.

The true hero

J’ai encore cette scène en mémoire. Le Joker debout sur cette voiture, acclamé par la foule en délire qui scande son nom. Des centaines de personnes qui sortent dans les rues pour manifester contre une société qui les étouffent, qui les piétinent. Loin du méchant dans Batman, Joker est présenté comme le catalyseur de la « révolte des gueux ». Pour ces marginaux c’est LE héro. Ce qui m’amène à demander qui de Batman ou du Joker est le vraie héro de Gotham. Il faut dire que j’ai compris avec ce film qu’un héros n’est pas forcément celui qui fait les  » bonnes choses ». C’est une personne qui est aussi vue comme tel par les autres. Encore que la notion de bien et de mal est assez relative si on n’y regarde de très près. Si être un héro ce n’est pas forcément faire le  « bien » alors qui de Batman ou du Joker est plus représentatif des citoyens de Gotham ?

Le portrait d’un psychopathe narcissique

« Maintenant je sais que j’existe » . Le Joker apparaît comme une âme torturée en quête de reconnaissance. Ses crimes seront une façon pour lui de s’affirmer. Le Joker est un narcissique tantôt affirmé, tantôt caché. Mais durant tout le film tout tournait autour de la façon dont il pourrait obtenir de la reconnaissance. Il veut être vu et entendu et s’il faut tuer pour, il le fera. Cette façon d’assumer son côté sombre lui donne un certain charisme, un certain charme. Le génie du mal est né. Narcissique et psychopathe (sans aucune empathie).

La juriste en moi trouve le Joker fascinant. Je me demande naturellement si on peut plaider sa maladie mentale et l’indifférence sociale pour l’acquitter de ses crimes. Mais d’un autre côté je me rends compte d’une vérité le concernant. Arthur est mort il y’a bien longtemps. Arthur était malade et avait besoin d’aide. Le Joker lui est bien vivant. Et si aide il y’a besoin, c’est Gotham qui doit en recevoir.

 Et vous ? Pour ou contre l’absolution du Joker ?

Super-Héro ou Super-Zéro ?

Les super-héros. Qu’ils soient en tong, en slip-collant, en tee shirt ou avec une cape, ils ont toujours suscité une grande admiration chez les geeks. L’univers shonen dans les mangas est d’ailleurs le fief de ces personnages parfois discrets parfois exubérants mais toujours remarquables. Cependant tous les super-héros ne se ressemblent pas. Si le but est souvent d’instaurer une paix collective, les moyens et les personnalités diffèrent. On pourrait même être amener à nous demander si tous les personnages appelés super-héros en sont vraiment  ?

D’abord faisons une différence entre un super-héros et un héros. Le super-héros est une personne doté de pouvoirs surhumains et qui accomplit le bien tandis que le héros est une personne qui se démarque par ses exploits mais qui n’a pas de pouvoirs surhumains. Tout super-héros est un héros mais tout héros n’est pas un super-héros. Toutefois, cet article ne se limitera pas aux mangas de « super-héros » comme Boku no hero Academia ou aux pouvoirs surnaturels. Nous irons visiter les autres mangas moins centrés sur le côté super-héros. À présent, les différents types de super-héros.

Le  super-héros criminel 

Alors pourquoi le qualificatif de criminel ? Tout simplement parce que devant la loi nos personnages sont des criminels de par la nature de leur profession même si dans le fond ils sauvent des civils. L’exemple typique est d’ailleurs Luffy du mangas One Piece. Luffy est un pirate, donc normalement un voleur, un violeur et un pilleur. Cependant, Luffy est tout le contraire d’un vrai pirate. Il a un sens élevé de la justice et n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour défendre des civils et ses compagnons. Luffy arrive même à nous faire détester la Marine qui représente la police qui protège les civils. On peut donc dire que Luffy est un faux criminel. Dans la même catégorie on peut citer Robin des bois, les voleuses dans le mangas Cat’s eyes…..

Le super-héros tyran

Comment une personne censée œuvrer pour le grand bien peut-elle être un tyran ? Bienvenue dans la catégorie « La fin justifie les moyens ». En effet, les super héros de cette catégorie estiment que pour l’atteinte d’un bien être général il faut parfois user de force et de violence. C’est le cas de Lelouche Lamperouge de Code Geass qui n’a pas hésité à mettre fin à des vies afin de briser le système politique mis en place par l’empire de Britania. L’histoire se souviendra de lui en tant que tyran mais nous savons que c’est son sacrifice qui a permis de sortir de cette ère tyrannique. On peut également parler de Kira qui à ses débuts dans Death Note a tué de nombreux criminels et pacifier en apparence son pays ou encore de Sinbad dans Magi qui désire effacer le monde actuel plein d’injustices ( un Thanos des temps anciens) afin d’en créer un nouveau qui serait plus beau et plus juste selon ses critères. Cependant, s’il disent agir pour le bien être commun, leur combat part d’abord d’une rancœur personnelle ou d’un besoin de revanche. Cette recherche d’un bien être commun n’est peut être qu’une belle excuse alors. Pensez-vous que Griffith du mangas Berserk entre dans cette catégorie ?

Le super-héros capitaliste

Publicités, sponsors, salaires, renommée, les super héros sont des stars. Ils sont suivies, adulés et adorés. Le plus souvent ils sont constitués en association ou en organisation qui les classent en fonction de leur exploits. Il y’a donc une catégorisation des super-héros. Et avec la catégorie vient le prestige car plus on est élevé plus on est aimé et bien payé car dans ces cas être un super-héros est un métier à plein temps. On retrouve le phénomène du super-héros capitaliste dans Boku no hero Academia, Tiger and Bunny et One Punch Man.

 Ce phénomène a été dénoncé par Stain dans Boku no hero Academia qui reprochait aux super-héros de ne plus s’occuper des civils mais de leur renommée. Dans Tiger and Bunny les entreprises qui sponsorisent les super-héros sont prêtes à payer des criminels juste pour permettre à leurs super-héros d’avoir de l’action.

De quoi se questionner sur la réelle nature de nos « protecteurs ».

Le super-héros psychologue

Il veut sauver tout le monde même ses ennemis. Pour lui tout le monde mérite d’être sauvé. Le super-héros qui incarne le mieux ce type c’est Naruto. Naruto dans ses combats essaie le plus souvent de raisonner ses ennemis. Il utilise ce que nous appelons affectueusement le « talk jutsu » afin de les persuader de ne plus continuer sur cette voie. Bien souvent on finit avec des ennemis au bord des larmes qui regrettent à la fin leur actes. Comme quoi parfois la guerre des mots est plus efficace que celle des armes.

Voilà un petit tour d’horizon sur les super héros dans les mangas. La liste n’est pas exhaustive et ne tourne pas uniquement autour des super héros qualifiés comme tels. Quel est votre verdict final sur vos personnages ? Super Héros ou Super Zéro ?

Et si les Avengers avaient détruit le monde ?

Attention ! Article réservé aux ouverts d’esprits.

Alors que l’euphorie provoquée par l’avant dernier né de la maison Marvel : Avengers End Game descends, notre esprit se tourne vers la philosophie défendue par Thanos, le « méchant » des deux derniers Avengers.  Dans Avengers Infinity War, Thanos avait réussis grâce aux pierres d’infinis collectées à réduire de moitié la population mondiale. Dans le dernier volume de la saga, Avengers : End Game, les Avengers ont utilisé une machine à remonter le temps afin d’empêcher Thanos de mettre la main sur les pierres. Après une bataille finale grandiose et le sacrifice d’Iron Man, la moitié de l’humanité supprimée par Thanos fut ramenée et Thanos fut effacé. Tout est bien qui finit bien dira t-on. Mais cette apparence de happy ending ne cacherait-t-elle pas un désastre planétaire ?

La philosophie de Thanos

Si beaucoup s’accordent à penser que les Avengers ont bien fait de ramener les personnes effacées par Thanos, d’autres pensent le contraire. En effet, pour certains la philosophie de Thanos est le moyen le plus efficace de sauver la Terre de l’autodestruction. Il faut avouer que la démographie croissante laisse présager une augmentation significative du nombre de terriens. Et qui dit humains dit consommation et qui dit consommation dit ressources. S’il est possible d’augmenter le nombre d’êtres humains, pour les ressources la chose est plus difficile. Bien des ressources vitales comme l’eau ou même des terres cultivables ou le fer ne sont pas accessibles à tous et tendent à se raréfier sinon à diminuer. Donc plus de besoins illimités pour des ressources limités. Thanos a d’ailleurs fait l’expérience de cette vérité sur sa terre natale dont les habitants ont finit par mourir faute de ressources. C’est ce qui l’aurait poussé à réduire de moitié la population terrestre afin de donner à la moitié restante des plus grandes chances de survie.  Cette philosophie à la logique mathématique implacable semble des plus rationnelle et dénote d’une certaine humanité. C’est d’ailleurs pour cela que Thanos est souvent qualifié de bon méchant ou que certains refusent de lui donner même le qualificatif de méchant et lui préfère le terme d’antagoniste. Cependant cette philosophie a été vivement critiquée. Pourquoi ?

Thanos l’extrémiste

De nombreuses personnes se sont soulevées contre la philosophie de Thanos car elles ont estimé qu’elle relevait d’un simple extrémisme sans réelle volonté d’améliorer la situation. Et pour cause, les pierres d’infinies collectées par Thanos permettent à leur détenteur de réaliser n’importe lequel de ses vœux. Votre imagination est votre limite. Considérant cela, elles estiment qu’il aurait pu créer une corne d’abondance intarissable, faire en sorte que chaque individu ait assez de ressources pour vivre décemment, créer une nouvelle planète,etc. Beaucoup de solutions sauf celle qui consiste à tout simplement supprimer la moitié de la population. Parce qu’en réalité, Thanos n’a fait que déplacer le problème. Si 7 milliards doivent consommer en 100 ans les ressources disponibles, les 3,5 milliards vont les consommer en 1000 ans. Ce n’est qu’une question de temps. De plus en agissant ainsi il a réduit de moitié les intelligences et les compétences qui pouvaient s’unir dans la lutte contre la raréfaction des ressources. Mais cela veut-t-il dire que les Avengers ont fait mieux ?

Les Avengers, les faux sauveurs

Grâce à l’incroyable sacrifice de Tony Stark, les Avengers ont réussi à ramener les disparus. L’émotion est au rendez-vous, et les choses sont revenus à la normale. Autrement dit retour à la case de départ. Besoins illimitées et croissants pour des ressources limitées. Les Avengers n’ont donc pas réglé le problème de base. C’est comme s’il nous remettaient encore une fois la patate chaude qu’on avaient entre les mains. Mais bon au moins on sera plus nombreux à tenir cette patate.  Quelle serait la meilleure chose à faire alors ?

Débuts de réflexion

 La solution rêvée ne serait-t-elle pas une augmentation des ressources ? Là encore on déplace le problème. Créons une corne d’abondance et il y aura des personnes pour s’en emparer, instaurer leur monopole dessus et assurer la distribution selon leurs envies. Il est très probable qu’une guerre soit déclenchée pour le contrôle de cette corne. L’augmentation des ressources créera des foyers de tensions car l’être humain est insatiable. Il est fort probable que certains individus cherchent à s’emparer des ressources détenues par d’autres. Que faire alors ?

Aucun changement durable ne semble être possible sans un changement de la nature humaine. Si augmentation des ressources il doit y avoir, il faudrait supprimer en l’être humain l’envie, le besoin de domination et de contrôle et augmenter en lui la bonté et l’équité. Par contre, si les choses doivent rester en l’état, il faudrait  instiller dans l’esprit humain la recherche constante du développement durable, nous rendre plus économe, moins égoïste et consommateur parcimonieux. Pour l’instant l’Homme semble être plus un être d’émotions que de raison.

Et vous chers lecteurs ? Quelle est la meilleure chose à faire selon vous ? Quelque soit votre décision, I Love You 3 Thousand.

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